Mes objectifs

En tant que jardinier paysagiste retraité de Berkeley, situé au coeur de la Baie de San Francisco, habitué à une approche beaucoup plus évoluée dans l’aménagement et l’entretien des jardins, je suis quotidiennement choqué par la culture horticole qui règne à Marseille.

La transition entre l’art souvent très raffiné du jardin dans ma Californie natale, qui a éveillé mon intérêt passionné à l’âge de dix ans, aux pratiques primitives qui prévalent à Marseille n’a pas été facile. Après de nombreuses années passées à supporter en silence et avec dégoût les traditions jardinières d’ici que peu remettent en question, j’ai finalement décidé de lancer ce blog. Comme le contenu de mon blog est inévitablement confrontant et dénonciateur, j’ai longtemps hésité, d’autant plus que je sais que très peu de gens ici ont un intérêt développé pour ce sujet et que la plupart des gens rejetteraient tout remise en question, même justifiée, de leur culture de la part d’un immigré.

Malgré le manque de réceptivité anticipé de la part des Marseillais, je me sens obligé d’élever la voix dans le désert pour protester. J’espère inciter d’autres personnes, ouvertes d’esprit et non chauvines, à remettre en question les pratiques traditionnelles qui n’ont pas réussi à produire de beaux espaces verts comme ailleurs, par exemple, ceux de Bormes-les-Mimosas. Surtout, j’aimerais avoir un effet positif sur les pouvoirs locaux, la cible principale de mes polémiques horticoles.


L’ignorance et le mépris des principes horticoles les plus élémentaires sont incroyablement répandus à Marseille et dans la culture méridionale. Les plantes sont souvent très maltraitées et mal utilisées dans le paysage. Pourtant, personne ne semble s’en apercevoir.


Les arbres sont souvent sévèrement étêtés, ce qui implique l’enlèvement de grandes quantités de feuilles et de branches, réduites à des moignons. Ils deviennent très stressés, sensibles aux champignons, à d’autres agents pathogènes et aux coups de soleil, et à long terme, les branches sont rendues plus susceptibles de se briser et de tomber sous l’effet du vent. Un cercle vicieux s’instaure de suppression périodique et coûteuse des couronnes qui entraîne souvent un déclin accéléré et la mort de l’arbre.  L’arbre massacré est laid, hideux, révoltant – du moins, il devrait être considéré comme tel, ce qui est loin d’être le cas ici. 

La santé et la survie des arbres sont encore plus menacées par les surfaces pavées imperméables jusqu’au tronc, par l’étranglement par des grilles métalliques, par des plantations trop profondes et par l’enfouissement des troncs dans la terre et le mulch.


La taille sélective d’une plante qui conserve la forme naturelle n’est pas non plus la norme pour les arbustes, qui sont fréquemment taillés ou réduits à des formes topiaires pathétiques, souvent en raison d’une mauvaise conception.


L’aménagement paysager est incompréhensible, habituellement conçu pour un résultat immédiat, sans se soucier du paysage à mesure qu’il mûrit, les arbres et les arbustes entassés dans une conception amorphe destinée à devenir soit un maquis, soit une zone dévastée de plantes bien maîtrisées par une taille brutale.


L’arbre ailante, une espèce extrêmement envahissante et difficile à éradiquer, a été permise de coloniser et ruiner le paysage public.


Si vous partagez l’une des inquiétudes exprimées dans mes articles, n’hésitez pas à me contacter ainsi qu’aux autorités gouvernementales responsables, par exemple, au sujet de la menace créée par les grilles métalliques autour des platanes de la Canebière. J’ai mené de nombreuses enquêtes horticoles avec des analyses éclairées par des sources expertes que je cite à l’appui.


Issu d’une culture californienne dans laquelle des citoyens bénévoles participent activement aux espaces verts, j’ai rêvé de développer cela localement, mais j’ai été entièrement frustré à Marseille, accueilli avec indifférence, voire mépris. Désireux de faire quelque chose de positif pour améliorer l’espace public, j’ai décidé de m’engager sur la Côte Bleue dans la rénovation d’une section du sentier littoral et la restauration de la nature autour.

Si vous êtes intéressé par la construction et la rénovation de sentiers, qui préservent l’aspect naturel des environs, référez-vous à mon article: “Sur la Côte Bleue un immigrant ose améliorer l’espace public qui manque d’entretien” et mes deux articles d’accompagnement sur la protection de la nature le long des sentiers. Si vous souhaitez soutenir activement les mesures que je propose en détail pour protéger la nature dans la calanque d’Anthénors, n’hésitez pas à me contacter.