Résumés des articles par catégorie

La Plantation et l’entretien des arbres

Depuis au moins cinq ans, les platanes relativement jeunes qui ont été plantés le long de la Canebière souffrent et même meurent à cause de la présence de grilles métalliques dans lesquelles leurs troncs s’enfoncent. Pourtant, personne ne semble s’en apercevoir ni s’en préoccuper. Documentation photographique en 2020, 2023 et 2024. Où sont les défenseurs des arbres ?


Faisant suite à l’article exposant la menace évidente que représentent les grilles métalliques pour la santé et la survie des platanes de la Canebière, ce complément d’enquête concerne les arbres de la rue et du tramway près du terminus du tramway aux Caillols, les pins parasols et les sophoras. De plus, des arbres tués par le pavage jusqu’à leur tronc.


La pratique du mulching a finalement été introduite à Marseille; cependant, elle est presque toujours mal faite, avec du mulch et de la terre empilés profondément en contact direct avec les troncs d’arbres, mettant en péril la santé et la longévité de l’arbre. Pire encore, les arbres et arbustes plantés à partir de conteneurs sont souvent profondément enterrés au lieu d’être plantés correctement au niveau du terrain environnant. C’est doublement dangereux pour le bon développement des plantes. Documentation photographique extensive. Exploration approfondie de la science horticole qui gouverne la plantation et le mulching. Mulching et compostage à Berkeley, Californie.


La Taille

Le patrimoine horticole du cimetière le plus important de Marseille a été sensiblement diminué en termes d’esthétique en raison de la récente mauvaise taille des cyprès méditerranéens le long du chemin de l’Armée d’Afrique, qui ne se rétabliront pas, produisant des “dead zones” en permanence. La plantation problématique de micocouliers dans la rue, à quelques mètres seulement de ces cyprès bien établis, a peut-être été l’un des principaux facteurs à l’origine de l’élagage excessif, incorrect du point de vue horticole, la forme naturelle des cyprès détruite à jamais. Suit un bref examen de l’espacement des micocouliers utilisés comme arbres d’alignement à Marseille.


Documentation sur l’élagage très mauvais et brutal dans un certain nombre de parcs à Marseille, contrastant fortement avec la taille artistique de Berkeley et Oakland, Californie, etc., ainsi que Rennes et Bormes-les-Mimosas. Les commentaires d’experts du botaniste Francis Hallé et du doyen de la faculté d’architecture paysagère à U.C. Berkeley Garett Eckbo soutiennent ma critique. Photos d’arbres très mal placés à Marseille. Réglementations relatives à l’emplacement et à l’espacement des arbres dans les rues de diverses villes d’Amérique du Nord, y compris une étude approfondie à Chicago.


Une galerie de mauvais élagages dans les jardins privés à Marseille.  On pourrait avoir l’impression qu’il y a une compétition de voisinage pour surpasser les autres en ayant les arbres les plus sévèrement massacrées dans son jardin. Qui remportera les médailles?


Études d’espèces spécifiques à Marseille  

Un rapport d’enquête sur le sort du sophora à Marseille, établissant le lien de causalité entre mauvaise conception, mauvaise taille, infection fongique, déclin et mort dans un certain nombre de paysages, y compris Les Caillols, Chanteperdrix, Saint Barnabé, le Boulodrome Les Trois Mages, le Parc Longchamp et la Place de la Corderie. Les arbres très malades constituent un danger public.

Analyse du paysage actuel le long de l’avenue William Booth aux Caillols et suggestions pour sa refonte.


Un reportage d’investigation sur l’utilisation de Magnolia grandiflora dans une variété de paysages à Marseille, notamment dans les parkings de la rue Georges et du métro Sainte Marguerite, comme arbres de rue sur Jean Mermoz et la rue de Rome et comme pièce maîtresse de la Place Jean Jaurès. Discussion de ses besoins et de ses limites, appuyée par de nombreuses sources.


Le bénévolat dans les espaces verts selon mes expériences personnelles

Les quatre premiers articles sont des chroniques de mes efforts bénévoles solitaires pour améliorer des espaces communs à Marseille et sur le sentier littoral de la Côte Bleue. J’ai fini par abandonner l’idée de créer un groupe de quartier pour planter et entretenir des plantes couvre-sol sous les jeunes féviers d’Amérique de l’Eglise St Michel, mais j’ai poursuivi et achevé un certain nombre de projets majeurs sur le G.R 51 entre La Redonne et Figuières.


“L’année dernière les branches des jeunes arbres du côté sud-est de l’église Saint Michel (le Camas, 5ème), les féviers d’Amérique, descendaient très bas, touchant même le trottoir; depuis plusieurs mois les piétons étaient obligés de les contourner, réduits à marcher sur la chaussée. Rien d’anormal pour Marseille où un laisser-aller considérable de l’entretien de l’espace public se voit partout”. …

Inspiré par la culture bien enracinée du bénévolat dans les espaces verts publics par des citoyens concernés dans ma Californie natale, et en tant qu’immigrant dans une culture méridionale qui avait récemment découvert l’impulsion d’améliorer les espaces communs si stériles, souvent négligés et maltraités, j’ai entrepris une série d’actions pour améliorer mon voisinage immédiat : un jardin de plantes en conteneurs, coûteux et planifié; le nettoyage régulier du trottoir, des caniveaux et de la rue pendant plusieurs années; et le projet de former un groupe de quartier pour au moins planter et entretenir des plantes couvre-sol sous les féviers d’Amérique de l’église St Michel. Toutes ces initiatives étaient vouées à l’échec compte tenu de la composition de la culture locale, désintéressée et souvent méprisante à l’égard de l’espace public.


Découragé et finalement frustré par la triste réalité que presque toute implication citoyenne dans les espaces verts de Marseille, mal entretenus et sans cesse endommagés en toute impunité par des gens malveillants, n’est pas valable, j’ai opté pour un projet personnel dans l’intérêt public sur la Côte Bleue plus viable à long terme pour avoir un impact positif sur mon environnement local : l’entretien d’un tronçon très négligé du sentier des douaniers entre La Redonne et Figuières, la restauration et protection de la nature aux alentours, et la dépollution.

J’ai fait une rénovation complète du tronçon de sentier très envahi par la végétation et érodé entre Les Anthénors et Figuières, en reconstruisant les surfaces pour réduire l’érosion, y compris en installant 27 barres à eau en pierre. Suppression de près de 50 sentiers secondaires non officiels et restauration de la nature endommagée. Une taille professionnelle qui préserve l’aspect naturel de toutes les plantes. Analyse détaillée de la construction et de l’entretien des sentiers. Enlèvement des graffitis. Une transformation durable qui a demandé plus de 750 heures de travail intensif.

Une protection efficace de la nature sur cette section du sentier côtier, notamment sur le versant est de la vallée de l’Anthénors, rachetée dans l’intérêt général par le Conservatoire du Littoral, ne pourra avoir lieu que s’il existe une association favorable aux mesures non controversées que je propose, disposé à solliciter l’intervention du Conservatoire du Littoral. Pour cela, j’ai besoin d’alliés politiques : associations de quartier, groupes de randonneurs, organisations écologiques.


Un article de La Provence, “Ensuès-la-Redonne : aux Anthénors, un Californien nettoie les calanques” décrit mon initiative de dépolluer en profondeur la vallée des Anthénors, en enlevant des tonnes de béton et d’autres débris.


Le fléau de graffiti qui a infecté les habitats urbains sans grande opposition du public, célébré par certains et couvrant la plupart des surfaces disponibles, s’est récemment propagé à la périphérie, dans des espaces naturels soi-disant protégés, ce qui est encore plus dégoûtant. Qui s’en soucie dans cette culture indifférente et tolérante de toutes sortes d’incivilités? Moi, je m’oppose.


Dans la culture californienne, le souci de la beauté et de l’amélioration des espaces publics, en particulier les espaces verts essentiels au bonheur humain dans les zones urbanisées, est un trait culturel très développé. De nombreux citoyens ordinaires participent activement à la création, au développement et à l’entretien des espaces verts. Dans cet article, je décris cette expérience collective de transformation, de parcs, de jardins et des rapports du voisinage, dans des lieux où j’ai eu une expérience directe, la baie de San Francisco et Ventura.  Parmi les exemples spécifiques décrits, il y a les projets dans lesquels les voisins sont des acteurs principaux, comme Halcyon Commons à Berkeley, qui a donné naissance au mouvement Berkeley Partners for Parks, ainsi que le bénévolat dans les jardins botaniques et dans les parcs publics, comme au lac Merritt à Oakland. Les associations de citoyens sont la force motrice: California Native Plant Society, Master Gardeners, Weed Warriors, etc.


Dans la ville de Montrose, au Colorado, sur le versant occidental des montagnes Rocheuses, le fossé culturel est évident. Les rednecks autochtones ont vu affluer de nouveaux arrivants plus riches et plus éduqués. Certains d’entre eux, passionnés par la nature, ont eu l’idée d’un jardin botanique à base de volontaires, avec des plantes du haut désert. Le résultat est vraiment extraordinaire. 


J’inclus cet article personnel pour dénoncer la direction de ce groupe qui m’a traité avec un mépris incroyable. Des pseudo-experts arrogants qui ne connaissaient même pas l’espèce d’arbre envahissante, l’ailante, qui a ruiné esthétiquement le parc Longchamp.


Protection de la nature

Apparemment, dans leur intérêt égoïste de conserver une vue dégagée sur la mer, les propriétaires de l’unique maison donnant sur le sentier entre Les Anthénors et Figuières auraient fait étêter une quinzaine de pins d’Alep sur le domaine public prétendument protégé en contrebas. Je suis alarmé. Êtes-vous? L’ONF et le Conservatoire du Littoral doivent en être informés. Un riverain déposant une plainte serait souhaitable.


Dans les deux articles suivants, une présentation détaillée des mesures employées ailleurs, tant en France qu’aux Etats-Unis, pour atténuer les impacts négatifs des utilisateurs des sentiers dans les zones naturelles protégées – approches qui devraient être adoptées aux Anthénors par le Conservatoire du Littoral.


La protection de la nature contre les comportements humains destructeurs est un phénomène très récent dans la région marseillaise, qui va à l’encontre des traditions locales où les gens font tout ce qu’ils veulent au mépris des conséquences néfastes. Des développements positifs limités ont eu lieu dans la Vallée de St. Pons et dans le Parc national des Calanques. Des progrès ont été réalisés dans les Alpes du Sud, mais la réforme d’un public souvent récalcitrant, si elle est poursuivie, sera un processus difficile. Plus loin, on trouve des modèles plus réussis qui devraient être imités localement, en particulier sur la côte bretonne, ainsi que sur la côte italienne.


Pendant mes récentes vacances dans l’ouest des États-Unis, j’ai documenté de nombreuses mesures employées pour réguler les comportements humains destructeurs dans les parcs nationaux et d’État, par une éducation extensive, avec des barrières et des panneaux si nécessaire, ainsi que par la répression, dans laquelle même la dénonciation publique des transgressions est sollicitée.

Dans tous les parcs naturels visités, dans le Colorado, l’Utah, le Nevada et la Californie, les impacts humains ont été efficacement minimisés grâce à une administration éclairée et à un public américain inculqué dans ces valeurs depuis des générations, malgré le grand nombre de touristes venus d’Europe et d’ailleurs, souvent peu familiers avec ce qui pourrait apparaître comme une politique de préservation extrême.


La Californie du Sud où j’ai grandi a été principalement planifiée par des promoteurs immobiliers, ce qui a donné lieu à une banlieue cauchemardesque et interminable de maisons individuelles, un désert culturel avec des parcs urbains mais peu de réserves naturelles.

Ma vie d’adulte à Berkeley, au cœur de la baie de San Francisco, a été un changement rafraîchissant en termes d’espaces verts préservés par une population assez éclairée qui avait commencé à créer des réserves naturelles et de grands parcs urbains dans les années 1880. Depuis, une multitude de luttes ont abouti à une carte couverte d’espaces verts partout.

Civisme

Mes expériences personnelles de lutte contre les déchets par terre et autres incivilités dans mon quartier. Je nettoie ma rue. Analyse et suggestions pour améliorer la propreté et le recyclage. Comparaisons avec la Californie.


Sur un autre sujet

Inconnu de la plupart des skieurs français, le ski de printemps est excellent dans les montagnes californiennes et la saison peut même se prolonger jusqu’en été. 2023 a été une année exceptionnelle, avec plus de 17 mètres de chutes de neige dans les montagnes Sierra Nevada. Photos de virages en télémark dans une “neige de maïs” souvent parfaite. Après-ski: sources d’eau chaude et camping sur des terrains publics. Tourisme dans la profonde vallée de l’Owens, sous le mont Whitney (4421m).